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Pour mon projet de diplôme, j’ai dû réaliser une pièce de marqueterie d’exception.

 

Comme chaque année, l’Ecole Boulle définie d’un thème à traiter pour les diplômes, celui de l’année 2008 portait sur l’illusion.

 

Après quelques mois, j’ai défini que j’allais aborder un type d’illusion, nommée la « pareïdolie ».

 

La pareïdolie (du grec ancien ‘para’, faux et ‘eïdolon’, diminutif ‘d’eïdos’, apparence, forme) est un phénomène psychologique, souvent collectif, qui consiste à voir dans une forme abstraite une forme figurative, par exemple : un nuage représentant un animal).

 

C’est bien sûr une interprétation subjective, mais collective. On peut penser que l’individu a besoin de créer des images, pour pallier l’angoisse de l’abstraction.

Par conséquent, il créé lui-même ‘l’illusion’ par son imagination.

 

J’ai décidé de baser ma réflexion sur deux questions, auxquelles j’allais essayer de répondre :

 

-Sommes-nous chacun dans une réalité déformée par nos expériences, notre savoir ?

 

-La réalité, telle que nous la voyons et nous la ressentons, serait-elle différente pour chaqun de nous? Diffère-t-elle selon le monde dans lequel nous évoluons, l’éducation que nous recevons, notre origine, voire notre âge ?

 

A partir de cela, j’ai pu commencer à travailler sur la réalisation de la marqueterie.

Cette pièce, faite de béton, consistait en une marqueterie située au sol.

 

La marqueterie avait une forme d’ombre de jambes, finissant face à un mur et son motif était travaillé pour que l’on puisse y repérer différentes formes, en l’occurrence des personnages de films et de dessins animés déformés et impossibles à identifier au premier regard.

 

Sur le mur, où s’arrêtait la marqueterie, étaient projetées plusieurs silhouettes, ayant un rapport avec les personnages présents dans le motif.

 

Les silhouettes finissaient ainsi l’ombre commencée par la marqueterie, et influençaient la personne qui regardait la scène pour qu’elle reconnaisse cette image dans le motif.

 

Pour compléter l’ensemble, une bande-son correspondant à l'univers des personnages était diffusée en même temps qu'apparaissaient les silhouettes.

 

La mise en scène du projet était faite de manière à ce que l’utilisateur se trouve face à un morceau de rue Parisienne, le trottoir accueillait la marqueterie.

 

Quand les spectateurs montaient sur le trottoir, et se plaçaient sur les empreintes de pied débutant l’ouvrage, les vidéos se lançaient aléatoirement.

 

Ainsi, le motif de la marqueterie, figé dans le béton, apparaissait au fur et à mesure, passant de l’état de treillis indéfinissable à un motif construit d’un ensemble de formes connues et parfaitement identifiables.

 

 

 

Pour des informations plus complètes, vous pouvez télécharger mon mémoire :

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